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Lettre à mes trésors
Encore quelques jours passés en votre compagnie,
Encore de grands moments de bonheur, d'amour.
Voici huit années que la vie vous a déposés à nos pieds,
Huit années que la vie nous a offert ce cadeau.
Mes tit'bouts, mes amours,
Nous avons la chance de vous avoir,
Et vous la chance d'être...
Être frère et soeur,
La chance d'être deux...
La chance de pouvoir jouer ensemble
De partager vos peines et vos joies, vos jeux et vos jouets;
La chance de pouvoir vous quereller,
Et même celle de vous battre !
Le bonheur de grandir ensemble
Et de vous enseigner mutuellement
Celui de pouvoir émerveiller vos parents
Et encore plus votre tonton...!
Mes amours, mes tit'bouts,
Jour après jour vous me comblez de bonheur.
Et au moins autant que celui de votre papa
Vous ouvrez en grand mon ti'coeur
Votre papa et moi aussi sommes frères
Et à travers vous, nous rattrapons notre passé
Tous ces instants, tout ces moments
Nous n'avons pu les vivre, les partager...!
Alors je vous en prie, vous en conjure,
N'oubliez pas la chance que vous avez,
Celle de vivre ensemble, celle de vous insupporter,
Celle de vous chamailler et de vous réconcilier,
Profitez de ce trésor que la vie vous a offert,
Celui d'être frère et soeur au sein d'un même nid,
ET du levé du jour jusqu'au bout de la nuit,
De vous aimer sans restrictions...!
Grâce à vous, votre papa et moi
On vit notre fraternité par procuration
Notre enfance par imagination...
On rêve notre passé perdu...!
Merci mes trésors
Et même si ça fait un peu mal vous nous rappelez des souvenirs que l'on n'a pas,
Vous nous donnez de l'amour en abondance et cela fait du bien !
Et surtout, vous nous donnez l'espoir d'un avenir meilleur !!!
A vous qui aurez eu la gentillesse de lire cette lettre :
Si ces mots ont éveillé quelque chose en vous,
A vous aussi je vous en prie, vous en conjure, n'oubliez pas :
Séparer des frères, ça ne se fait pas...!
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IF...
Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre d'un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;
Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d'un seul mot ;Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;Si tu sais méditer, observer et connaître
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser le rêve être ton maître,
Penser sans n'être qu'un penseur ;Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage
Sans être moral ni pédant ;Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un homme, mon fils.R.Kipling
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